Je remercie les éditions Black Ink pour ce service presse.
Ce roman est une première pour moi à bien des égards. D’abord parce que c’est ma toute première romance M/M, ensuite parce que je ne crois pas avoir versé autant de larmes en lisant un livre. Je vais essayer de vous livrer mon avis pour tenter de vous décrire au plus juste mon ressenti.
« Dear Death Fractures », « DDF » pour les intimes, a été une de mes plus grosses claques livresques de cette année. Je m’attendais à une histoire forte, mais je ne pensais pas être cueillie de cette façon ! Cela m’a submergée, et m’a touchée de dingue ! A l’image de ce que j’ai ressenti en lisant « Esme » de Farah Anah, et bercée encore une fois par le titre « Trop beau » de Lomepal, j’ai été bouleversée par les personnages d’Isaïah et de Joshua. Leur folie amoureuse m’a totalement embarquée, j’ai surfé sur leur symphonie sombre et douloureuse. C’est brut, c’est fort, c’est cru, mais bon sang ce que c’est beau ! Cette histoire, quasiment épistolaire, m’a renversée tant les mots m’ont parfois manqué pour exprimer clairement mon état d’esprit pendant ma lecture.
DDF est la définition parfaite du « Je te haine autant que je t’aime ». C’est si puissant…
Le premier tiers du roman est assez introspectif de la part d’Isaïah et Joshua. Cela peut rebuter de prime abord, pourtant c’est aussi nécessaire pour comprendre leur relation. Ils s'aiment si fort mais si mal: une vraie folie amoureuse. A mon sens, le roman prend une toute autre tournure au chapitre 36 et rend l'ensemble d'autant plus poignant et mélancolique à la fois. Il faut dire que l'échéance rôde et nous obsède tout comme les personnages...
Cher Isaïah. Ta folie n’a d’égal que ton amour pour Joshua. Ta condamnation fatale apporte tant de dramaturgie à tes écrits. Même si tu es un tueur, tu m’as totalement bouleversée, que ce soit quand tu te meures t’attendre la prochaine lettre de ton aimé ou que ce soit lorsque tu exprimes ta violence de manière aussi brutale que désespérée. Tes blessures, ton passé, ton vécu, n’excusent pas tes actes, mais ici on s’en fiche finalement de comprendre les raisons pour lesquelles tu es devenu un tueur. Comme son Aquila tu es brisé, tu ressembles à un funambule qui marche sur une corde trop raide. Tu es à la fois la grosse caisse, les cymbales et le piano de la symphonie que tu formes avec Joshua. Ton âme de poète déchu te rend cynique et émouvant à la fois. Jamais tu ne dissocies l’amour de la douleur... Tu m’as tant fait pleurer, tant ta détresse cachée m’a émue et m’a rendue triste. Ton sort est pourtant scellé…
Cher Joshua. Ta douceur apparente n’est que feinte et ruse. Tu es aussi écorché et anéanti que ton Arès. Votre sombre attitude s’accorde si bien. Toi tu es libre, enfin en apparence seulement. Ton cœur, ton corps et ta douleur sont enfermés dans une cellule à laquelle tu n’auras jamais accès. Tu aimes Isaïah de manière inconditionnelle, incontrôlable et inimaginable. Tu es prêt à tout pour lui. Tu sais choisir tes mots pour le provoquer, pour le sauver. Ton abnégation est sans borne pour celui que tu aimes plus que ta propre vie. Je me demande si tu n’es pas le chef d’orchestre de votre symphonie. Toi aussi tu m’as anéantie par ton engagement envers ton homme, par la force incroyable de ton amour, mais aussi par la rage qui t’habite et la manière dont tu l’exprimes.
Chères Cécilia et Marjorie. Et dire que vous avez écrit cette dark en 8 jours!! Je suis tellement bluffée par votre plume. Votre récit est brillant, courageux, si sombre et poétique à la fois. Depuis que je lis l’histoire d’Isaïah et de Joshua, je suis plongée dans un spleen de folie. Dès que j’entends les titres « Trop Beau », « Ending » ou encore « No time to die », je ne peux pas m’empêcher d’avoir les larmes aux yeux en pensant à Isa et Josh. Euh, c’est normal ça Docteur Sarah ???
Je me souviendrai très longtemps de votre roman. Il me le faut en broché pour qu’il puisse trôner fièrement à côté de mes autres coups de cœur de folie. Désolée, je suis un peu longue, mais j’ai tant à dire que je ne m’arrête plus…Malgré tout il va falloir que je songe à mettre un point final à ma chronique. Evidemment c’est un énorme coup de cœur. Je ne pourrai pas apposer une note à la fin de mon texte, qui n'aurait pas grande signification à mon sens. Elle ne pourrait pas représenter ce que je ressens vraiment. J'attribue donc la "Black Ink Note" à cet incroyable histoire.
« On se blesserait même avec zéro mot
Pourtant aucun mur sur cette terre
Ne pourrait étouffer le cri de nos phéromones
On risque pas de tenir longtemps
Tu m’as même comparé à Lucifer
[…]
Garde le sourire plus rien est grave
Tant qu’il nous reste une seconde de souvenir dans le crâne
Nos deux corps pourraient mourir j’ai déjà fait le deuil
Maintenant pars loin de moi une larme cachée dans l’œil»
Lomepal – Trop Beau
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