Avant de commencer voici le "Chasing Mémo" de cette lecture:
Je remercie les éditions Addictives pour ce service presse.
Rien qu’avec la belle couverture de «Fucking Paradise Island», on part en voyage et qu’est-ce que ça fait du bien!
D’emblée ce qui m’a plu dans cette histoire c’est évidemment le personnage de Kate et son tempérament...comment dire, imbuvable. Hum...est-ce le mot juste? Méchante ascendant garce, ah oui là c’est plus représentatif! La working girl ne se laisse pas approcher par autrui et en profite pour sortir ses crocs et ses griffes acérées, à qui aurait le malheur de s’adresser à elle.
Son mot préféré ? Sans nul doute, il s’agit de mot «abruti» qu’elle débite à toutes les sauces. Personne ne trouve grâce à ses yeux…
Dans les romances, on a davantage l’habitude de croiser des héros masculins qui se comportent ainsi: en mode Badass enclenché. Il est moins fréquent de lire une histoire dans laquelle l’héroïne est vraiment insupportable. Mila Jensen nous offre donc un personnage haut en couleur, à laquelle on s’attache malgré tout. Kate a un côté tragi-comique, ce qui fait que j’ai oscillé durant toute ma lecture, entre rire, agacements de la voir mal se conduire et tristesse pour cette femme écorchée vive.
Son arrivée sur Paradise Island va se faire tel un tsunami au large de Phuket : les habitants ne sont pas prêts de l’oublier, encore moins Anton et Benito !
La carapace de protection que s’est érigée Kate va entrer en collision avec ces 2 personnages. L’auteure manie les dialogues de façon à ce que les échanges entre les protagonistes se dégustent comme du petit lait.
Mila Jensen nous offre ici une romance acidulée, rafraîchissante sur fond de toile paradisiaque. Comme en quête d’elle-même, Kate va apprendre à voir les choses autrement, non sans mal d’ailleurs. Ses moments avec Benito sont drôles et tendres à la fois. Ni l’un ni l’autre n’étaient préparés à se rencontrer...Ajoutez à cela la relation qui se joue entre la belle et Anton et vous obtiendrez une romance contemporaine vraiment agréable à lire. L’auteure y aborde en filigrane la reconstruction de soi et la notion de famille du cœur toute aussi solide que celle du sang.
En ces temps actuels troublés, « Fucking Paradise Island » offre un moment de villégiature livresque, qui tombe à point nommé ! Le roman se lit très facilement, tel une petite sucrerie dont vous raffolez, vous avalez les chapitres les uns après les autres.
Je ne vous cache pas qu’à l’issue de cette lecture, vous avez envie d’aller vous baigner et vous prélasser sur le sable chaud. Pour cela il faudra encore attendre, mais n’hésitez pas à vous consoler avec la jolie histoire de Kate, Anton et Benito.
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