« Ce n’est pas parce que les choses sont difficiles que l’on n’ose pas. C’est parce que l’on n’ose pas que les choses sont difficiles »
Voilà l’essence même de ce roman. Tout est dit, le tout servi par une totale immersion dans le milieu du patinage artistique moscovite.
Cela faisait un moment que j’avais envie de découvrir la plume de Matthieu Biasotto. J’en ai beaucoup entendu parler, il me tardait de découvrir son univers. Il faut bien reconnaître qu’il n’y a pas beaucoup d’hommes qui écrivent de la romance, comme si cela n’était réservé qu’aux femmes…Matthieu Biasotto prouve ici, que la romance n’est pas une question de genre, mais bien de ressenti.
Place donc à « Lazar », il s’agit de la cinquième romance écrite par l’auteur et publiée courant janvier 2020.
Par où commencer...Je dois dire que une fois n’est pas coutume, j’écris de nouveau cette chronique à chaud, alors que ce n’est pas dans mes habitudes, mais comme pour ma précédente chronique "coup de coeur",j’ai ressenti le besoin de rédiger mes impressions livresques, alors que je viens tout juste de terminer ma lecture. En premier lieu ce que je retiendrais de « Lazar » c’est l’intensité qui se dégage de cette histoire et des personnages qui la composent. Waouh, c ‘était dingue, à l’image de la première chanson de la playlist, concoctée par l’auteur pour agrémenter la lecture : « Madness » de Ruelle, avec ce son si profond, lourd, qu’il vous prend aux tripes. Et bien, voilà ce que m’ont fait ressentir Talya et Lazar.
Entre eux, l’alchimie et l’attirance explose dès les premières minutes, comme une évidence. Même s’ils luttent, en voulant garder en tête la compétition et uniquement cela, résister va s’avérer furieusement difficile. Leur passion pour la glace s’allie avec magie pour celle qui naît entre leur corps. Comme je vous le disais, c’est d’une intensité à couper le souffle.
L’univers du patinage artistique est rudement bien abordé, on sent que l’auteur sait de quoi il parle, les scènes sur la glace sont époustouflantes, à la fois délicates et mettant en lumière la précision des athlètes. Cela m’a fait la même impression que lorsque je regarde un couple de patineurs à la télé, cela semble si fluide et si simple, alors que la discipline est tellement technique ! (Non, mais vous avez déjà essayé de tenir sur des patins à glace?!?) Avec «Lazar», j’ai éprouvé cette même sensation en lisant ces scènes, comme si je pouvais ressentir l’effet de la glisse sur le visage des personnages.
La plume de l’auteur est vraiment très agréable à lire, maîtrisée et addictive, elle nous rend complètement accro à la trame. Les chapitres sont courts et s’enchaînent avec une fluidité sans faille. Les personnages quant à eux, sont très attachants, malgré l’exigence de la compétition de haut niveau. Lazar ne vit que pour la gagne malgré son palmarès impressionnant, il a une revanche à prendre et ne lâchera rien. Talya veut remporter une médaille d’or, rien ne pourra la détourner de cet objectif...Pourtant ni l’un ni l’autre n’est préparé à l’avalanche de sentiments qui vont leur tomber dessus...
Matthieu Biasotto décrit avec beaucoup de justesse le désir qui implose entre Lazar et Talya. Les scènes intimes assoient la relation naissante entre ces deux-là. Tout est réuni pour offrir une romance comme on les aime ! Passion, émotion et rebondissements jalonnent « Lazar » pour notre plus grand plaisir ! Mention spéciale à la scène de la surfaceuse bercée au son revisité d’ « Unchained Melody », c’est à ce moment précis que mon cœur est littéralement entré en combustion spontanée !!
Tout ceci pour en arriver à vous dire que j’attribue la mention coup de cœur pour cette découverte livresque tant pour son histoire que pour la plume de son auteur. Foncez si ce n’est pas déjà fait, je suis certaine que vous allez apprécier une plongée glaciale au cœur de Moscou en plein hiver, mais rassurez-vous, vous allez très vite vous réchauffer, voire vous consumer pour « Lazar ».
Sur ce, je m’en vais découvrir « Clay »...
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