Je remercie les éditions Black Ink pour ce service de presse.
La couverture et le résumé de "Omerta" m'ont donné envie de découvrir ce roman et la plume de Carla Vittely. Ici on est au cœur d'une romance plutôt sombre, parce que deux clans mafieux puissants, les Moreno et les Cortese, s'affrontent à travers l'avenir de leur enfant respectif.
J'ai très vite adhéré au début de l'histoire, touchée par le calvaire de Vittoria. La jeune femme vit dans un monde régit par la loi de l'omerta et par la violence de ses parents pour qui elle n'est jamais à la hauteur.
Sa rencontre avec Elyas, fils du Clan adverse, va la chambouler et bouleverser son univers bien sombre.
J'ai trouvé la première partie réussie, portée par la rencontre entre nos deux héros totalement meurtris par leurs géniteurs. Elyas agace Vittoria, mais il est le synonyme de son salut aussi. Le jeune homme est déterminé à mener à bien ses desseins et pour cela il a besoin d'une alliance avec Vittoria.
Leur rapport de force est intéressant à découvrir. Elyas est un personnage prévenant avec Vittoria. Pourtant elle peut se montrer agaçante, mais il fait son maximum pour gagner sa confiance...mais la tâche s'avère ardue, tant les repères de la jeune femme sont floués.
La deuxième partie du roman m'a un peu moins convaincue parce que j'ai trouvé que les rebondissements qui s'enchainent auraient mérité d'être davantage développés.
Si le trope "found family" est bien abordé, il aurait pu être plus approfondi.
De la même manière, le dénouement de l'histoire est arrivé un peu vite et, à mon sens, il a manqué d'explications.
J'ai trouvé que la plume de Carla Vittely est agréable à lire pour une première publication. Elle a su créer des personnages très intéressants, Elyas en tête. Elle a aussi réussi à décrire le mal-être de Vittoria avec beaucoup de justesse.
Cette histoire a un petit air de Roméo et Juliette des temps modernes et en mode rébellion et on a qu'une seule envie en lisant ce roman, c'est que leur projet commun puisse aboutir pour les délivrer du mal qui leur a été fait.
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