Nous remercions les Editions Black Ink pour ce Service de Presse.
Après "Just Win Baby", voici à nouveau le duo "twins" estampillé "Black Ink", avec un nouvel opus. Outre la magnifique couv' et le très beau titre, "Sinner Love" va bien au delà d'une simple romance.
Je suis tombée sous le charme indéniable de cette histoire, captivée par la très belle histoire d'amour qui unit Hazel à Darrow, Iron Man à Squirrel. Je me suis très vite attachée à ces deux personnages. Chlore et Juliette ont réussi à m'attirer comme un aimant à leur trame. Si Hazel et Darrow ont besoin l'un de l'autre constamment, j'ai eu moi aussi besoin de connaitre la suite à l'issue de chaque chapitre.
Cette histoire se savoure, puissante et intense. La morale, l'amour, la loi: ces thèmes s'entremêlent habillement tout au long du récit. Jamais au cours de ma lecture, je n'ai ressenti une ambiance malsaine quant à l'attirance qu'une jeune femme de 16 ans pour un homme de 12 ans son aîné ( et vice versa). Certes, ils se retrouvent liés juridiquement l'un à l'autre, malgré eux et malgré eux ils vont tomber amoureux.
Hazel m'a beaucoup touchée de par sa maturité. J'ai très vite oublié qu'elle n'a que 16 ans. Son passé, ce qu'elle a enduré et ses premiers émois à travers sa rencontre avec Iron Man, sont si touchants.
Darrow est sombre et mystérieux, il aime et entretient la culture du secret. Lui aussi a souffert et se retrouve tiraillé entre sa conscience et son cœur. Tous les deux vont s'apporter du bien-être, de l'apaisement. Leurs mots choisis par les auteures sont souvent bouleversants lorsque les personnages décrivent leur ressenti. J'ai trouvé une certaine beauté, presque cinématographique, dans les scènes où ils sont allongés dans l'herbe à observer les étoiles, à refaire le monde, le joint au bout des lèvres.
Bercée par les sons de Billie Ellish et de Kaleo, je suis donc charmée, comme je vous le disais, par la plume envoutante de Chlore et Juliette. Elles nous démontrent ici que cette histoire d'amour n'a pas de limite d'âge.
La façon dont Hazel et Darrow s'accrochent l'un à l'autre est vraiment émouvante. Ils vivent à Willow Mansion, en autarcie, coupés du monde où ils peuvent s'adonner au plaisir d'être ensemble, sans fard ni masque. Comme des Robinson Crusoé isolés sur leur île, ils sont en quête d'un bonheur peut-être utopique et apprennent à savourer l'explosion de leurs sentiments. C'est fulgurant en tous les cas, cela balaye tout sur son passage.
Les personnages secondaires permettent d'ancrer le couple dans la réalité, de les ramener sur terre. Ils vont pouvoir compter sur le soutien d'Ephraïm, un homme intéressant qui pourrait être le héros de sa propre histoire. Il mérite de connaitre le bonheur après tout.
J'ai dévoré cette romance qui " ne va pas de soi". J'aime quand les romances sont atypiques, déviantes parfois. Ici les "Twins" ont bien mis à l'honneur cette notion de morale combinée à celle de l'amour, puisqu'en réalité, quand il est question de sentiments, aucune vision manichéenne n'est vraiment possible.
Bien sûr je vous recommande de lire cette histoire, son intensité vous bouleversera. Les auteures ont su conjuguer les moments de passion, aux joutes verbales enlevées entre les héros, le tout combiné à une trame tintée de suspens quant à l'avenir du couple. On tremble, on rit, on pleure avec Hazel et Darrow, et pour cela cette romance est à lire absolument.
Une histoire vibrante qui interroge sur la morale, l’interdit.
Pourtant, peut-on interdire d’aimer, maîtriser ses sentiments ? Est-ce qu’un âge est important ? Voilà les questions soulevées dans ce livre. Ce ne sont pas des thèmes nouveaux en romance puisque l’amour interdit n’est pas inédit, mais ce « quatre mains » l’aborde avec une dimension supplémentaire celle de la tutelle qui marque encore plus ces interrogations.
J’aime l’angle pris par ces auteures pour aborder cette thématique pas si facile, qui bouscule les esprits tout en faisant quelque chose de beau, certes défendu.
Et puis sous ce sujet assez tabou viennent s’y greffer d’autres tout aussi lourds de manière plus secondaire mais tout aussi importante.
Chlore et Juliette se sont attaquées à de sacrés sujets et les ont menés de façon magistrale, que les causes ne soient pas vaines, qu’il n’y a rien de facile.
Ils seront portés par de beaux personnages, brisés, mais qui trouveront la paix là où ils ne s’y attendaient pas. C’est une découverte de l’autre, un apprivoisement. Chacun sort de sa zone de confort et doit s’adapter. Une sacrée métamorphose pour ces deux héros !
Hazel est juste lumineuse dans sa douleur, et dans sa recherche de liens, de repères, tout en ayant une grande maturité pour son âge, si bien que par moments on l’oublierait presque. Et Darrow est magnifiquement bouleversant, cet homme cache ses peurs sous une maîtrise de tout et notamment des technologies. Mais lorsqu’il laisse apparaître sa fragilité, sa sensibilité, et qu’il accepte de s’ouvrir, il se transforme pour faire succomber mon cœur de lectrice.
C’est magnétique, viscéral entre ces deux-là, presque une évidence, malgré leur passé. Et j’adore les provocations, les besoins d’extérioriser la colère d’Hazel, ce côté espiègle et frais qu’elle apporte et qu’elle réveille chez Darrow. Tout comme lui, laisse parler sans filtre son désir, sa culpabilité et ses démons.
On avance en découvrant le passé qui les a façonnés, et qu’il faudra combattre, accepter.
J’ai eu petit coup de cœur pour Mustang et Ephraïm, le destin de cet homme m’a touché que je me dis qu’il pourrait presque avoir son histoire lui aussi.
Mon côté revanchard aurait apprécié un peu plus de confrontation avec Mason et Brooke, pour qu’il y ait des remises au point mais ce n’est qu’un détail qui n’enlève rien au choix pris par ces deux auteures, ni à l’histoire.
Ce livre m’a profondément émue, interrogée, c’est aussi ce que j’aime dans les romances, qu’il ait cette intensité et cette profondeur des sentiments tout y apportant une dimension plus réflexive. C’est ce qui fait le style et la force de la plume de ces auteures à chacune de leur création. Ici, elles embarquent avec aisance leur lecteur dans les tourments de « Willow Mansion ». J’ai eu cette impression de vivre la naissance d’un amour secret, interdit, dans cette demeure sécurisée, de communiquer avec cette intelligence artificielle, de presque regarder le film à travers les écrans, dans le loft, dans le jardin, au bord de la piscine ou dans la cuisine.
C’est un livre réussi, entraînant une lecture dévorante pour cet amour improbable et passionné.
Et pour ajouter à ce plaisir littéraire, celui d’échanger sur une lecture commune avec Valou, ça faisait longtemps, que nous n’avions pas partagé nos ressentis sur une romance en quasi simultanée !
Comments