Je remercie les éditions BMR pour ce service presse.
J’attendais avec impatience le tome consacré à Gianna. Son tempérament de feu me donnait à penser, à la lecture des 2 premiers opus, qu’elle pouvait nous réserver bien des surprises !
Gianna vomit le monde dans lequel elle a grandit et les traditions dogmatiques de la Famiglia. Le fait d’être promise à Matteo, le frère du Capo Luca ( héros du premier tome) est impensable pour elle.
La belle n’est pas aussi malléable et gentille que sa sœur Aria. Gianna a donc décidé de se rebeller, mais va malheureusement s’attirer les foudres de son odieux paternel et de Luca.
Comme pour les autres tomes, j’ai lu d’une traite ce nouvel opus. J’ai cependant trouvé que l’intrigue mettait du temps à démarrer. Mais portée par la personnalité de Gianna, l’arrogance et l’humour de Matteo, j’ai passé un moment plaisant grâce au rapport de force qui se crée entre eux. La présence de Luca et Aria agit comme une sorte de tampon entre les forts égos de Gianna et Matteo.
Les moments torrides sont toujours aussi intenses et l’auteure nous montre combien le statut de femme mariée à un mafieux est très difficile à encaisser pour Gianna. Comme pour les précédents opus, Cora Reilly nous montre la manière dont les femmes n’ont pas voix au chapitre, dans ce milieu bourré de testostérone. Pourtant Gianna arrive à tirer son épingle du jeu, mais je m’attendais à ce qu’elle tienne une place particulière au sein de la Famiglia et qu’elle puisse avoir sa revanche face à son père…
A travers ces trois tomes, Cora Reilly a réussi à tisser une véritable toile d’araignée, autour de la Famiglia, entre le clan de Chicago et New york. Tensions, rivalités et danger sont les maîtres mot du quotidien de ses membres. Cette toile ne cesse de s’étoffer pour rendre prisonniers ceux qui la composent.
Si vous avez aimez les deux premiers tomes, celui-ci est au même niveau, cependant, ce n’est pas mon préféré car je pense que j’en attendais davantage, compte tenu de la personnalité de Gianna.
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