Je remercie les éditions BMR pour ce service.
A chaque nouvel opus des « Mafia Chronicles », je me demande toujours si je ne vais pas finir par me lasser et si les histoires ne risquent pas de devenir redondantes. Et bien pas du tout ! Je suis prise au jeu à chaque tome, que je finis par dévorer. Il faut reconnaitre que Cora Reilly signe des histoires addictives, intenses, qui se lisent hyper facilement.
Cette fois-ci, on se concentre sur Liliana, la petite sœur d’Aria et Gianna. Tout au long du premier tiers du roman, sa solitude, sa condition et sa force pour faire face m’ont vraiment émue. Plus que Jamais Rocco Scuderi est un être abject qui ne montre aucune attention ni compassion à l’écart des femmes de sa famille. Ses filles ne sont que des faire-valoir dont l’avenir est un mariage forcé sans amour et avec violence…
Mais Lili craque depuis longtemps sur Romero, garde du corps d’Aria et bras droit de Luca, le mari de cette dernière. Toute relation entre eux est interdite et pourrait déclencher une guerre sans précèdent entre l’Outfit de Chicago représenté par Lili et la Famiglia représentée par Romero.
Leur histoire pourrait ressembler à une histoire de Roméo et Juliette, en version très moderne. Ils essayent de lutter contre leur attirance, de se maitriser, même de s’éloigner l’un de l’autre, mais le désir est trop fort. Ils se retrouvent au coeur d'un cruel dilemne, car s'ils persistent, leur relation pourrait entrainer un cataclysme et leurs proches pourraient en pâtir... Leur relation est intense mais éphémère, ce qui la rend haletante.
Il y a très bon équilibre entre drame, érotisme et sentiments. Les chapitres s’enchainent avec une véritable facilité, on se demande comme ces deux-là vont s’en sortir. Lili est acculée de tout côté, par ses sentiments pour Romero, le seul homme en qui elle ait confiance, et le mariage forcé que lui impose son père. Elle essaye de protéger les siens, quitte à s’oublier elle-même. A l’instar de ses sœurs, elle se montre très courageuse et lucide sur le destin des femmes au sein de l’Oufit.
Romero, très amoureux, ferait tout pour celle qu'il aime, quitte à perdre sa place de Made Man au coeur de la Famiglia.
Bref, encore une fois, j’ai vraiment apprécié ma lecture. Vivement le prochain tome, peut-être sera-t-il consacré à Fabi ?
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